« Comment peut-on faire un festival occitan ? » – L’Estivada en question

J’ai mis un peu de temps (près de 2 ans) avant de publier ce travail. Sans doute parce que, pour une fois, il est un peu plus personnel que ce qui est d’ordinaire publié au PPP, que y a mon nom dessus…et qu’il y a quand même un peu beaucoup de mon avis et de mon opinion profonde sur certains sujets, loin de mon cynisme et de mon second degré habituels. Sens comptar que tot es en francés. Disons que j’attendais que les périodes décrites dans ce mémoire se soient effectivement écoulées, et que l’on puisse dire désormais qu’elles appartiennent au passé, définitivement. Si je me relisais aujourd’hui, j’y trouverais sans aucun doute des tournures qui ne me plaisent guère, des arguments qui n’ont plus lieu d’être, et puis des manifestations de candeur de ma jeunesse (ne riez pas, j’étais mathématiquement plus jeune qu’aujourd’hui), notamment lorsque je mentionne le « soutien sans faille » de la Mairie de Rodez, un fait éminemment discutable aujourd’hui… Mais bref, ce travail c’est l’étude de l’Estivada, aka le « Festival Interrégional des Cultures occitanes » (et un peu de l’aligot-saucisse aussi) sur une période allant en gros de 2005 à 2012 comprise, soit les années que j’y ai passé, d’un côté ou de l’autre de la barrière. Ceci dit, 2012 c’était il n’y a pas si longtemps que ça, je sais que le temps passe vite, mais j’ose espérer que la majorité des trucs que je dis n’ont pas trop vieilli, surtout lorsque je dresse le paysage de la création culturelle occitane actuelle.

Histoire de resituer un peu plus en détail, il s’agit de mon mémoire à moi, Danís (e subretot pas a aquel conàs de Tristan Gahùs) de fin d’études (je vous laisse faire les calculs que vous jugerez utiles quant au temps que j’ai perdu à la fac), après un cursus en Ingénierie de Projets Culturels. C’est ronflant, mais ça ne veut pas dire grand-chose. Comprenez : un peu de com’, un peu de portage de projet, un peu de compta, un peu de management et pas mal de réflexions de fonds, de « théorie » en gros. Tout au long de ce cursus, j’ai essayé de faire le lien avec la problématique occitane, dans à peu près tous les travaux que j’ai pu y mener, seul ou en groupe. Et j’en ai réutilisé pas mal pour écrire ce mémoire, j’ai toujours aimé faire d’une pierre deux coups… J’espère juste, au final, ne pas paraître trop oiseux et francimand aux occitans, et pas trop occitanocentré aux français. Une question d’équilibre, tout comme l’Estivada !

Sus aquò, bona lectura ! Mèfi, fai quand mema quauquas paginas, lo dossièr…

P.S : M’avise qu’ai oblidat de modificar, avant publicacion, los mercejaments, per i integrar Jeremiàs Obispo, que fasia partida de ma jurada quand sostenguère, mas que coneissia pas enquera au moment qu’escriguère lo memòri. Aqui quo es fach !